Le cas de la RPC
Les sources sur le programme chinois d’armes bactériologiques et chimiques sont peu nombreuses. La Chine disposerait d’un programme d’armement chimique et bactériologique avancé qui inclurait la recherche-développement, la production et la militarisation des recherches. Ses stocks seraient composés des agents chimiques traditionnels qui peuvent être diffusés grâce à l’artillerie, aux bombes aériennes et à des missiles à courte portée. Les forces chinoises se sont déjà entraînées pour être prête à opérer dans un environnement contaminé. La Chine a ratifié le traité CWC[1]http://www.opcw.org/chemical-weapons-convention/ le 30 décembre 1996 même si en 1997, les autorités israéliennes ont arrêté un homme d’affaire israélien qui vendait des armes chimiques chinoises à l’Iran, en violation du traité CWC qui en interdisait la prolifération. En 1997 également, les États-Unis ont sanctionné deux entreprises chinoises et une Hongkongaise pour avoir contribué sciemment au programme d’armement chimique iranien. Le respect par la Chine du traité CWC est donc très