La recherche bactériologique et chimique

La recherche bactériologique et chimique en Chine

Le programme chimique  Les sources sur le programme chinois d’armes bactériologiques et chimiques sont peu nombreuses. La Chine disposerait d’un programme d’armement chimique et bactériologique avancé qui inclurait la recherche-développement, la production et la militarisation des recherches. Ses stocks seraient composés des agents chimiques traditionnels qui peuvent être diffusés grâce à l’artillerie, aux bombes aériennes et à des missiles à courte portée. Les forces chinoises se sont déjà entraînées pour être prêtes à opérer dans un environnement contaminé. La Chine a ratifié le traité CWC[1]Chemical Weapons Convention, https://www.opcw.org/chemical-weapons-convention/download-convention le 30 décembre 1996 même si en 1997, les autorités israéliennes ont arrêté un homme d’affaires israélien qui vendait des armes chimiques chinoises à l’Iran, en violation du traité CWC qui en interdisait la prolifération. En 1997 également, les États-Unis ont sanctionné deux entreprises chinoises et une Hongkongaise pour avoir contribué sciemment au programme d’armement chimique iranien. Le respect par la Chine du

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La recherche bactériologique et chimique

La recherche bactériologique et chimique en Inde

Les armes bactériologiques L’inde a ratifié en 1974 le traité BWC[1]Biological and Toxin Weapons Convention, Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur … Continue reading ouvert à la signature en 1972. Elle dispose d’un nombre important de laboratoires travaillant sur les biotechnologies ainsi que de nombreuses installations pharmaceutiques. Ces laboratoires font de la recherche-développement sur les agents bactériologiques pour être parés en cas d’attaque, mais ce réseau de recherche pourrait, si nécessaire, constituer un centre de production de premier plan d’armes bactériologiques. Le DRDE, Defence Research and Development Establishment, sous-division du DRDO située à Gwalior, est le principal centre du pays pour mettre au point des vaccins et des anticorps capables de lutter contre des agents viraux ou bactériens. Le DRDE est également chargé de développer les combinaisons permettant d’opérer dans un environnement bactériologique

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La recherche bactériologique et chimique

La recherche bactériologique et chimique

Autres armes non conventionnelles, les recherches bactériologiques et chimiques sont étroitement surveillées et ont fait l’objet de deux conventions, l’une en 1972 pour interdire les armes biologiques (Biological Weapons Convention) et l’autre en 1993 pour interdire les armes chimiques. Si leur fabrication est aujourd’hui théoriquement interdite, tout comme leur utilisation, la production d’équipement de protection implique d’en posséder d’infimes quantités et la possession d’un vaste réseau pharmaceutique ou chimique comme c’est le cas en Inde ou en RPC offre d’importantes capacités de production. La recherche bactériologique et chimique en Inde La recherche bactériologique et chimique en Chine

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Le nucléaire

Le programme nucléaire de la République populaire de Chine

L’histoire du programme  La RPC débuta ses recherches dans le domaine du nucléaire au début des années 1950. La guerre de Corée et la crainte que l’arme nucléaire ne soit utilisée par les Américains contre la Chine l’avaient poussé dans cette voie[1]Le 6 avril 1951, devant l’avancée des troupes de la Corée du Nord et après que les Nations Unies lui aient imposé de mener une guerre limitée, le commandant des forces des Nations Unies, le … Continue reading. La Chine comptait sur l’effet dissuasif de l’arsenal de son alliée, l’Union soviétique, qui avait fait exploser son premier engin expérimental dès 1949. L’URSS refusait d’aider la RPC à développer un programme nucléaire militaire, mais un accord sur le développement de l’électricité nucléaire fut signé. Après la crise de Taïwan de septembre 1954, Mao Tsé-toung annonça le 15 janvier 1955 que la Chine développerait son arme stratégique dans le cadre du «

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Le nucléaire

Le programme nucléaire indien

Le programme nucléaire indien et sa doctrine Le rapport de l’Inde avec l’atome est particulier. D’une part elle milite activement pour sa disparition totale et refuse que l’arme nucléaire soit un moyen d’imposer le règne de la puissance, d’autre part elle a commencé son programme de recherche peu de temps après son indépendance. Posséder l’arme nucléaire est pour l’Inde un moyen de prétendre à un statut de puissance régionale et assurer sa position internationale (elle réclame un siège permanent au Conseil de sécurité) tout en s’assurant que ses voisins chinois et pakistanais ne la voient pas comme un pays vulnérable. La doctrine nucléaire indienne a été exposée le 17 août 1999[1]Draft Report of National Security Advisory Board on Indian Nuclear Doctrine, http://www.fas.org/nuke/guide/india/doctrine/990817-indnucld.htm par le conseiller indien à la sécurité nationale, Brajesh Mishra. L’usage de l’arme atomique y est dénoncé comme la plus grave menace contre l’humanité, la paix et la

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Le nucléaire

Le nucléaire

La quête de l’arme nucléaire qui doit garantir, l’indépendance nationale ou celle du nucléaire civil, qui doit assurer l’indépendance énergétique, a connu à la fin des années 1990 une accélération en Asie. D’une part l’Inde et le Pakistan ont mené des essais en 1998, le premier essai indien remontant à 1974, d’autre part, la Corée du Nord cherche à se doter d’armes nucléaires afin de garantir son existence après la disparition de l’URSS. Le programme nucléaire indien et sa doctrine Le programme nucléaire de la RPC et sa doctrine

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La recherche balistique

Le programme balistique chinois

Vecteurs aériens de bombardement La Chine possède des avions d’origines étrangères, mais également une production indigène variée. Elle a acquis son premier exemplaire de Su-27 en 1992 et a commencé en 1996 à produire la version autochtone du Su-27, le J-11. Les Su-27 livrés par la Russie n’étaient pas équipés pour effectuer un bombardement nucléaire, mais les J-11 en seraient capables. Le JH-7, un chasseur bombardier biréacteur conçu à la fin des années 1970 par Xi’an Aircraft Industry, est lui aussi capable d’effectuer une frappe nucléaire comme le bombardier H-6, copie du Tu-16 Badger. Vecteurs balistiques Dans la République populaire de Chine, ils dépendent du Strategic missile force, créé le 1er juillet 1966 connu également comme le second corps d’artillerie. Le SMF contrôle tous les missiles stratégiques basés à terre ainsi que les missiles conventionnels et son personnel est estimé à 90000 hommes. Le SMF est placé sous le commandement

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La recherche balistique

Le programme balistique indien

Vecteurs aériens de bombardement L’armée de l’air indienne dispose de Jaguar, de Mirage 2000, de Mig 23 et Mig 27 ainsi que de Su-30 récemment entrés en service opérationnel. Pour être utilisable comme bombardier nucléaire, un avion doit présenter plusieurs caractéristiques, dont une capacité d’emport suffisante, avoir un rayon d’action important, posséder des instruments de navigation tout temps et se faire détecter le plus tard possible. Le Jaguar est un vieil appareil que les Indiens ont tenté d’utiliser comme porteur d’un engin nucléaire, mais la tentative aurait été abandonnée vers 1985-86. En revanche, le mirage 2000 aurait servi de vecteur de remplacement pour le bombardement nucléaire et un test de largage aurait eu lieu en mai 1994. Quant au Mig-27 qui était un des bombardiers nucléaires de l’URSS, il semble disposer des capacités requises pour remplir avec succès une mission de bombardement nucléaire. Le Su-30, dont est en train de

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La recherche balistique

La recherche balistique

Inséparable des programmes spatiaux dont ils héritent des lanceurs et de la technologie très contrôlée des missiles, les recherches balistiques ne sont pas l’apanage des essais médiatiques de la Corée du Nord ou de l’Iran. Dans un contexte d’accroissement des dépenses militaires, ces programmes ont une importance majeure en Asie, ne serait-ce que dans le cas du contentieux entre la RPC et Taiwan. Le programme balistique indien Le programme balistique chinois

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Les programmes spatiaux

Le programme spatial chinois

Le programme spatial chinois débute à la fin des années 1950, sous l’impulsion de Zhou Enlai et Lin Biao, lorsque Pékin met en place un programme de recherche et de développement sur les missiles. Le premier institut de recherche sur les missiles et les fusées, l’Institut numéro cinq dépendant du ministère chinois de la Défense nationale, fut créé le 8 octobre 1956. Il était dirigé par Qian Xuesen, un scientifique chinois de retour des États-Unis grâce à l’aide du Zhonglianbu, un des services de renseignement militaire de la RPC. Sous Deng Xiaoping, le programme spatial militaire se concentre sur les satellites de communication géosynchrone, lesquels, alliés aux satellites de reconnaissance sont essentiels en matière de commandement et de renseignement. Comme pour le programme nucléaire, c’est la COSTIND puis la SASTIND qui ont administré le programme spatial chinois. Il a bénéficié d’une accélération après les réformes des quatre modernisations initiées par

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