Inde et Chine en Europe

Le partenariat Chine-Russie et l’UE

« Mariage de convenance » ou pas, le renforcement des liens entre Moscou et Pékin représente un défi pour l’Occident et pour l’Union européenne en particulier. Attachées à leur souveraineté, et devant un déclin présumé de l’Occident, Russie et Chine sont en profonds désaccords avec l’idée que les valeurs occidentales soient universelles. Ils se retrouvent sur de nombreuses positions, défendant la non-ingérence, ayant une vision particulière des droits de l’homme, qui selon eux doivent être secondaires par rapport aux droits de l’État, mais aussi par une maîtrise des nouvelles technologies pour parfaire leur communication. Sur la question des droits de l’homme, les deux pays travaillent de concert au sein des institutions internationales, ONU en premier lieu, pour que ce sujet passe au second plan (limitation des budgets, changement d’interprétation des termes, etc….). Ainsi, après avoir dû accepter des normes qui ont été définies par l’Occident, l’alliance sino-russe ambitionne désormais d’en définir de

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L’UE et les droits de l’homme

Les importations cambodgiennes pénalisées

Pour non-respect des droits de l’homme, une partie (20%) des importations cambodgiennes seront désormais soumises aux droits de douane. Averti par l’UE en février 2020, le pays n’a pas pris les mesures nécessaires pour se conformer aux conditions européennes. Néanmoins, 80% des importations du pays bénéficient toujours d’un traitement préférentiel lié au programme de l’UE « Tout sauf les armes ». Ce qui est reproché à Phnom Penh est de ne pas respecter les droits politiques des membres de l’opposition, les droits civiques ou les droits des travailleurs cambodgiens. Plus de détails sur : Conséquence des préoccupations liées aux droits de l’homme, le Cambodge perd son accès en franchise de droits au marché de l’Union européenne Le programme « Tout sauf les armes »

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L’UE et les droits de l’homme

Bilan de la 44ème session du Conseil des droits de l’homme

Réuni à Genève du 30 juin au 17 juillet, ce conseil dépendant des Nations unies a abordé différentes problématiques liées au respect et à la défense des droits de l’homme, en particulier lors des pandémies. À cette occasion, l’Union européenne a demandé à ce que le mandat du rapporteur spécial en Biélorussie soit prolongé devant le non-respect des droits de l’homme ainsi que la persécution des opposants politiques. Les cas de l’Érythrée, du Venezuela, de la Syrie, la défense de l’égalité des genres et de la liberté d’expression ont également été abordés par l’Union européenne. Plus de détails sur : Outcomes of the 44th session of the Human Rights Council from an EU perspective

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