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Le Conseil de Sécurité des Nations unies dans la politique étrangère indienne

Depuis le 1er janvier 2021, l’Inde siège en tant que membre non permanent au Conseil de Sécurité des Nations Unies (CSNU). Depuis son indépendance, c’est la huitième fois qu’elle occupe ce poste au sein d’une organisation avec qui les rapports n’ont pas toujours été constructifs. De la déconvenue en 1948 sur la question du cachemire à l’absence de réformes de l’institution alors que l’Inde est candidate à un siège permanent, retour sur l’expérience de l’Inde en tant que membre non permanent et comme Président du Conseil de sécurité comme c’est le cas pour le mois d’aout 2021. L’Inde au Conseil de sécurité  La dernière fois que l’Inde a été élue au CSNU pour un mandat de deux ans, c’était pour la période 2011-2012. Avant ce mandat, l’Inde a assuré la présidence du CNSU à neuf reprises, mais, tout comme en 2011-2012, elle occupera ce poste deux fois pour la période

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L’Inde et le multilatéralisme, vers une nouvelle approche ?

L’Inde dispose pendant deux ans d’un siège au Conseil de sécurité des Nations-Unies et elle assurera la présidence du G20 en 2023. Alors que le système de Bretton Woods fait peu de cas de l’évolution du monde et que Delhi est de plus en plus critique envers l’absence de représentativité du Conseil de sécurité, qu’elle cherche des solutions parallèles, où en est le rapport de l’Inde avec le multilatéralisme ? Une relation complexe La relation que l’Inde entretient avec l’idée du multilatéralisme fut marquée dès ses débuts par la déconvenue sur la question du cachemire. La première fois que l’Inde a fait appel à l’ONU, c’était en 1948 pour que l’organisation tranche sur la question de la souveraineté sur le Cachemire, ce qui a conduit à un statu quo inacceptable pour New Delhi. Bien qu’adhérant aux principes de l’ONU, elle ne pouvait accepter que le principe du Conseil de sécurité soit

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Un BIMSTEC à la relance ?

En juin 1997, quatre pays (Inde, Bangladesh, Sri Lanka, Thaïlande) s’engageaient dans une collaboration régionale afin de dynamiser leurs échanges, économiques et sociaux. Celle-ci, le BIST-EC, formait ainsi un pont entre l’Asie du Sud et l’Asie du Sud Est à une époque ou la SAARC était bloquée par l’antagonisme entre l’Inde et le Pakistan et où l’Asie prenait de plus en plus d’importance dans le commerce international. Le Myanmar, le Népal et le Bhoutan rejoindront cette coopération pour donner naissance au BIMSTEC, Bay of Bengal Initiative for Multi-Sectoral Technical and Economic Cooperation. Malgré quelques avancées dans la coopération portuaire, le manque d’implication de ses membres et le manque d’ambition dans les projets à mener marginalisent l’impact réel du BIMSTEC dans le commerce intrarégional qui peine à se développer. En 2016, il ne représentait que 6% de leurs échanges alors que la région est en pleine croissance économique, les États membres

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L’impact de la pandémie sur les BRICS et l’OCS

Dans le contexte des tensions entre les États-Unis, la Chine et la Russie, les membres des BRICS et de l’Organisation de coopération de Shanghai restent plutôt soudés malgré les circonstances. L’élection de Jair Bolsonaro au Brésil avec ses postions tranchées sur la Chine et son rapprochement des États-Unis faisait craindre un départ de Brasília des BRICS tout comme le récent affrontement sino-indien. Devant l’affaiblissement d’un multilatéralisme défini par l’Occident, les BRICS et l’OCS sont pour les diplomaties indienne et russe, des cartes maîtresses dans l’optique d’une hypothétique recomposition de la gouvernance globale de l’après-covid. Plus de détails sur : Non-Western multilateralism: BRICS and the SCO in the post-Covid world

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L’Inde s’oppose à l’extension des Droits de tirage spéciaux

Alors que Delhi milite depuis plusieurs années pour une réforme du Fond Monétaire international et l’accroissement des réserves de DTS afin de favoriser la stabilité en cas de crise, elle s’est opposée en avril à une augmentation des DTS pour un montant de 500 milliards de dollars. Lorsqu’un pays détient des DTS, cela lui octroie des droits de vote en proportion. Lors de la crise de 2008, une augmentation des DTS avait été décidée, mais acceptée seulement en 2015 par le Congrès américain. Cela avait permis à l’Inde d’augmenter ses droits de vote. Aussi, son refus est surprenant, mais il peut être motivé par plusieurs facteurs. En période de confinement et d’inquiétudes budgétaires, acheter des droits n’aurait pas été une possibilité pour beaucoup de pays. Cela aurait certainement diminué le pourcentage des droits de vote des États-Unis tout en augmentant ceux de Pékin… Plus de détails sur : https://www.orfonline.org/expert-speak/the-china-effect-behind-indias-mysterious-u-turn-at-the-imf-68200/

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