Politique étrangère

Un renouveau du non-alignement ?

Face aux difficultés rencontrées par les institutions de sécurité d’inspiration américaine comme l’OTAN ou les succès diplomatiques que la Chine rencontre grâce à sa BRI et l’expansion du groupe de pays affiliés « 17+1 », la question se pose pour l’Inde de savoir si elle est capable d’agréger autour d’elle un certain nombre de pays inquiets par l’attitude de la Chine. L’UE, malgré les morts indiens du Ladakh, a conservé une position plutôt neutre, tout comme la Russie que l’Inde considère pourtant comme un allié traditionnel. Aussi, quelle place peuvent avoir les puissances moyennes asiatiques, Japon et Australie, dans ce consensus ? Plus de détails sur : https://www.orfonline.org/expert-speak/return-new-non-alignment-68470/

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Inde et Chine en Asie du Sud

La Belt Road Initiative au Népal

Émanant du portail officiel de l’OBOR, un récapitulatif des projets sur le territoire népalais. Si la coopération entre la Chine et le Népal remonte à 1956 avec la construction d’infrastructures, Katmandou a longtemps dû louvoyer entre ses deux voisins. Mais le renversement de la monarchie en 2008 et l’instauration d’une constitution mentionnant le non-alignement comme principe directeur ont aidé à clarifier la situation. Même s’il peut subir des pressions indiennes comme en 2015 avec le blocus pétrolier, le Népal autorise désormais plus facilement les investissements chinois afin de développer ses routes, ses chemins de fer et son secteur énergétique, entre autres. Plus de détails sur : https://www.oboreurope.com/fr/obor-au-nepal/

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Inde et Chine en Europe

Sommet UE-Chine

Une visioconférence entre le Président chinois Xi Jinping et les présidents du Conseil européen, Charles Michel, et de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, s’est tenu le 22 juin. Le communiqué officiel chinois met en avant la coopération entre l’UE et la RPC dans la lutte contre le coronavirus et rappelle que la Chine recherche la paix, pas l’hégémonie. En référence à la vision européenne parue en 2019, Xi met en avant que son pays est un partenaire, pas un rival, une opportunité, pas une menace et que l’UE comme la Chine militent pour un multilatéralisme et une gouvernance globale améliorées. De son côté, l’UE insiste sur l’importance du partenariat avec la Chine, mais aussi sur les difficultés d’accès au marché chinois, sur l’asymétrie des règles et divers contentieux toujours d’actualités (propriété intellectuelle, subventions chinoises à son aciérie, etc..). La Chine reste un partenaire important de l’UE dans le

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Dans les organisations

L’Inde s’oppose à l’extension des Droits de tirage spéciaux

Alors que Delhi milite depuis plusieurs années pour une réforme du Fond Monétaire international et l’accroissement des réserves de DTS afin de favoriser la stabilité en cas de crise, elle s’est opposée en avril à une augmentation des DTS pour un montant de 500 milliards de dollars. Lorsqu’un pays détient des DTS, cela lui octroie des droits de vote en proportion. Lors de la crise de 2008, une augmentation des DTS avait été décidée, mais acceptée seulement en 2015 par le Congrès américain. Cela avait permis à l’Inde d’augmenter ses droits de vote. Aussi, son refus est surprenant, mais il peut être motivé par plusieurs facteurs. En période de confinement et d’inquiétudes budgétaires, acheter des droits n’aurait pas été une possibilité pour beaucoup de pays. Cela aurait certainement diminué le pourcentage des droits de vote des États-Unis tout en augmentant ceux de Pékin… Plus de détails sur : https://www.orfonline.org/expert-speak/the-china-effect-behind-indias-mysterious-u-turn-at-the-imf-68200/

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Inde et Chine en Afrique

Sommet extraordinaire entre l’Afrique et la Chine sur le Covid-19

Le Président chinois a souhaité mettre en avant la solidarité entre ce continent et la Chine tout en rappelant au passage que la relation ne serait pas affectée par les bouleversements internationaux, quels qu’ils soient. Organisé conjointement par l’Afrique du Sud, qui dirige actuellement l’UA, le Sénégal, en tant que codirigeant du FOCAC, et Pékin, ce sommet par visioconférence a également accueilli le secrétaire général de l’ONU et le directeur général de l’OMS. En plus d’un soutien sanitaire au continent africain, la Chine a pris la décision d’annuler une partie de la dette africaine en supprimant les intérêts sur certains prêts qu’elle avait accordés aux pays africains. Plus de détails sur : https://www.fmprc.gov.cn/mfa_eng/zxxx_662805/t1790013.shtml

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Inde et Chine en Amérique

La relation indo-américaine à l’épreuve de Diego Garcia

En mai 2019, l’Assemblée générale des Nations Unies a voté une résolution non contraignante supportant les revendications mauriciennes sur la possession de l’archipel des Chagos. Déboutant ainsi le Royaume-Uni qui refuse d’abandonner l’archipel, c’est également une source d’inquiétude pour les États-Unis qui y possèdent la base de Diego Garcia. Britanniques et Américains espéraient que l’Inde allait faire pression sur l’ile Maurice, mais la position anticolonialiste de Delhi a prévalu. D’autant que si l’Inde s’aligne sur les positions américaines en Asie, ce n’est pas le cas dans le golfe persique ou les États-Unis font pression sur l’Iran, un partenaire important pour l’Inde. Cependant, devant la progression de la Chine dans l’Océan indien (Djibouti) et dans la baie du Bengale avec la surveillance par la Chine des iles Andamans et Nicobar, les positions indiennes seraient plus nuancées. Mais l’Inde doit trouver un compromis entre favoriser un règlement de la question des Chagos

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Inde et Chine en Asie du Sud

La Chine sauve le projet de barrage pakistanais

Évoquées dans le Focus sur.. L’eau de l’Himalaya, les difficultés que rencontre le Pakistan pour financer son barrage au Cachemire sont en passe d’être résolues. En mai 2020, les deux pays ont trouvé un accord pour sa construction. Situé dans une zone controversée, dans la partie du cachemire occupé par le Pakistan mais revendiqué par l’Inde, l’aide de la Chine est un message envoyé à Delhi. Impliquant une entreprise chinoise et la Frontier Works Organization (FWO), les ingénieurs de l’armée pakistanaise, le barrage sera détenue à 70% par une entreprise chinoise, China power, et 30% par le FWO. Plus de détails sur : https://idsa.in/issuebrief/chinese-glimmer-pakistan-dam-distress-psingh

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Inde et Chine en Afrique

La BRI en Afrique, un nouvel investissement au Zimbabwe

Focus sur la construction par la Chine d’une centrale électrique thermique au Zimbabwe et ce malgré l’engagement d’une Belt Road Initiative respectueuse de l’environnement dans l’esprit de l’accord de Paris. Si Pékin lutte contre la pollution en développant les énergies renouvelables en Chine, la BRI prévoit en Afrique la construction de treize centrales à charbon, dont celle située à Sengwa au Zimbabwe pour un investissement de 3 milliards de dollars. Entre la nécessité pour le gouvernement local d’assurer l’approvisionnement énergétique et la société civile qui s’inquiète de l’impact de cet investissement sur les générations futures, l’investissement chinois, sous forme de prêt, soulève de nombreuses questions. Plus de détails sur : https://www.orfonline.org/expert-speak/china-green-promise-africa-case-zimbabwe-sengwa-coal-power-plant-67578/

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Inde et Chine en Asie du Sud

La Belt Road Initiative au Sri Lanka

Émanant du portail officiel de l’OBOR, une présentation des projets de la BRI ainsi qu’un rappel des relations commerciales entre la Chine et le Sri Lanka. Le projet controversé du port d’Hambantota n’est qu’un des éléments que la BRI et ses prêts financent sur l’ile. Développement du réseau routier, de l’aéroport, implantation de centrales thermiques ou d’un centre financier à Colombo font également partie de l’OBOR sur l’ile. Plus de détails sur : https://www.oboreurope.com/fr/relations-sri-lanka-chine-bri/

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Inde et Chine en Asie du Sud

Nuages sur le partage des eaux entre Delhi et Dacca

Déjà affecté par les effets du réchauffement climatique (montée du niveau de la mer et cyclones plus dévastateurs), le Bangladesh doit aussi se préoccuper du partage des eaux. Construit en 1975, le barrage de Farakka sur le Gange en Inde avait pour objectif de désensabler le port de Kolkata, mais il a eu pour effet collatéral de réduire l’apport en eau douce pour Dacca ainsi que le flot de sédiments qui forment ses deltas. Un accord entre l’Inde et le Bangladesh en 1996 prévoyait de maintenir un flux plus régulier, mais il ne tenait pas compte des sédiments dont les deltas du Bangladesh avaient besoin. De plus, l’accumulation des sédiments serait la cause des graves inondations que subit l’État indien du Bihar. Conclu pour trente ans, l’accord doit être renouvelé en 2026, tiendra-t-il compte de la question des sédiments ? Plus de détails sur : https://www.orfonline.org/expert-speak/delta-under-siege-towards-the-2026-ganges-water-sharing-agreement-67212/

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