Les forces armées

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Zhōngguó Rénmín Jiěfàngjūn Kōngjūn, l’armée de l’air chinoise

La naissance de l’armée de l’air chinoise 

L’Union soviétique aida la Chine à développer ses forces aériennes en 1949 et lui livra des avions à partir de 1951, la production commençant deux ans plus tard. En 1956, la Chine assemblait des F-4, copies des Mig-15, et huit ans plus tard des F-5, copies des Mig-17, et des F-6, copies des Mig-19, sous licence[1]PLA Air Force, http://www.globalsecurity.org/military/world/china/plaaf-intro.htm. Les pilotes chinois sont intervenus pendant la guerre de Corée, pendant la crise du détroit de Taïwan en 1958 et dans une moindre mesure durant le conflit avec le Vietnam. Dans les années 1980, les forces aériennes ont amélioré l’éducation et l’entraînement des pilotes et réduit le temps d’entraînement de quatre à deux ans. Aujourd’hui, les forces aériennes chinoises sont dans une phase de transition et se dirigent vers une armée plus réduite, mais mieux équipée et mieux entraînée. Avec la mise en service de nouveaux appareils, dont des Su-27 et des Mig-33, ainsi que l’introduction de bombes à guidage laser, la People’s Liberation Army Air Force ou PLA-AF est capable non seulement de mener des missions classiques comme l’interdiction aérienne ou l’appui au sol, mais aussi de conduire des missions contre des cibles en dehors des frontières chinoises.

Pour le moment, la PLA-AF dispose d’une flotte d’avions anciens, datant d’avant les années 1990, et d’avions introduits à partir des années 1990. Les milliers de J-6 (Mig-19) qui constituaient l’essentiel de la flotte auparavant (3000 appareils sur un total de 4500 en 1990) ont été retirés du service. Les Chinois prévoient de remplacer leurs appareils de transport les plus anciens (Il-76) tout en développant un avion de transport d’une classe équivalente à celle du C-130. L’acquisition par l’armée de l’air d’avions ravitailleurs et d’AWACS lui permettra de renforcer le support aérien. Après le tremblement de terre dans la province du Sichuan en 2008, ce sont les avions de la PLA-AF qui ont assuré l’organisation des secours.

La PLA-AF en 2008 était forte de 400000 hommes, 120 bombardiers (dont 80 Tu-16 Badger), 600 chasseurs bombardiers (dont 300 Q-5 et 200 Su-30), 1250 chasseurs (800 J-7, version chinoise du Mig-21 et 76 Su-27), 180 avions de reconnaissance, 4 AWACS, 10 ravitailleurs et 80 avions de transport. De plus, la défense aérienne dispose de 500 sites de lancement de SAM et 16000 canons antiaériens. Les parachutistes sont au nombre de 24000.

Elle dispose de centres de commandement dans les sept régions militaires et de trois sous-commandements sur les côtes.

Doctrine et missions

En tant que branche de l’APL, l’armée de l’air chinoise avait pour mission de défendre le territoire et d’appuyer les forces terrestres, mais depuis l’ère de Jiang Zemin, elle doit également être capable de mener des actions offensives dans le cadre de la « défense active » du territoire. La PLA-AF a pour objectif d’accélérer la transition entre son statut de simple défense aérienne territoriale et son engagement dans des opérations offensives autant que défensives. Elle désire augmenter ses capacités dans les domaines des frappes aériennes, de défense par air et par missiles, de reconnaissance et d’alerte précoce, de même que de projection stratégique. Elle se prépare à acquérir des capacités défensives autant qu’offensives, en réduisant le nombre d’avions de combat pour donner priorité à de nouveaux chasseurs et à des armes de défense aérienne comprenant des missiles. Elle élabore actuellement une doctrine, Joint Anti-Air Raid, qui vise à interdire l’espace aérien chinois à une force aérienne hostile. Cette doctrine est défensive par nature, mais implique des frappes sur les bases de l’adversaire. Elle développe également une version améliorée de la version sinisée du bombardier Tu-16 Badger, le B-6, qui devrait avoir une plus grande portée opérationnelle. S’il est équipé de missiles de croisière, il pourrait effectuer des frappes aériennes jusqu’à la seconde chaîne d’îles. En revanche, elle manque toujours d’avions de transport à long rayon d’action.

Données de 2012, mise à jour en cours.