Inde et Chine en Asie du Sud

Les liaisons maritimes entre l’Inde et le Bangladesh au service des territoires indiens du Nord-est

Mi-juillet, un premier navire indien chargé de containers a quitté le port d’Haldia au Bengale pour le port bangladeshi de Chittagong. En 2018, un accord entre Delhi et Dacca a offert la possibilité à l’Inde d’utiliser les ports de Chittagong et Mongla pour transporter des marchandises à destination des territoires de Tripura, Meghalaya et l’Assam, difficilement accessibles par la route depuis le reste du territoire indien. Pour le Bangladesh, c’est une source de revenus par l’intermédiaire des taxes prélevées dans les ports, mais pour l’Inde, l’ouverture d’une nouvelle route de ravitaillement permettra de faciliter le développement des territoires du Nord-est et désengorger les routes du Chicken Neck. Plus de détails sur : Bangladesh: New boost to maritime connectivity with India

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Dans les organisations

Un BIMSTEC à la relance ?

En juin 1997, quatre pays (Inde, Bangladesh, Sri Lanka, Thaïlande) s’engageaient dans une collaboration régionale afin de dynamiser leurs échanges, économiques et sociaux. Celle-ci, le BIST-EC, formait ainsi un pont entre l’Asie du Sud et l’Asie du Sud Est à une époque ou la SAARC était bloquée par l’antagonisme entre l’Inde et le Pakistan et où l’Asie prenait de plus en plus d’importance dans le commerce international. Le Myanmar, le Népal et le Bhoutan rejoindront cette coopération pour donner naissance au BIMSTEC, Bay of Bengal Initiative for Multi-Sectoral Technical and Economic Cooperation. Malgré quelques avancées dans la coopération portuaire, le manque d’implication de ses membres et le manque d’ambition dans les projets à mener marginalisent l’impact réel du BIMSTEC dans le commerce intrarégional qui peine à se développer. En 2016, il ne représentait que 6% de leurs échanges alors que la région est en pleine croissance économique, les États membres

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Inde et Chine en Asie du Sud

Les relations entre l’Inde et le Bangladesh à la « veille » des 50 ans de l’établissement des relations diplomatiques

Marquées par deux défis, le partage des eaux et l’arrivée de la Chine, les relations entre les deux voisins n’en sont pas moins généralement cordiales. Malgré les contentieux commerciaux, l’Inde a unilatéralement accordé aux produits bangladeshis un accès libre au marché indien ce qui a permis à Dacca de voir ses exportations vers l’Inde augmenter de 43% en 2019. Le Bangladesh est maintenant le plus important partenaire commercial pour l’Inde en Asie du Sud. Les contentieux territoriaux sont en passe d’être réglés, l’Inde ayant accepté de se plier à la décision rendue en 2014 par le tribunal d’arbitrage des Nations Unies, un cas à part dans une région asiatique où les nations ne respectent pas toujours le droit international. En 2015, l’échange des enclaves fut une étape majeure dans la relation bilatérale. L’Inde et le Bangladesh restent donc proches, mais pour Delhi, il n’y a pas d’autres alternatives, car c’est

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Inde et Chine en Asie du Sud

La relation indo-népalaise à la croisée des chemins

Malgré des liens culturels et historiques, les rapports entre l’Inde et le Népal restent marqués par des contentieux territoriaux, politiques et par une disparité économique grandissante rendant le rêve indien difficilement accessible pour les Népalais. Le commerce bilatéral se fait encore selon des règles très anciennes, peu adaptées à la globalisation, par exemple l’interdiction pour les commerçants népalais d’importer des produits indiens qui ne soient pas fabriqués en Inde ou pour les investissements que l’Inde préfère gérer de gouvernement à gouvernement. La Chine, elle, permet à ses entreprises de commercer librement avec le Népal, ces dernières recevant en 2019 1500 autorisations pour y investir… Plus de détails sur : The challenges facing India-Nepal ties

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Inquiétude sur l’exploitation du Jade au Myanmar

Hpakant, ville du nord du pays connue pour être un important centre de l’industrie du Jade dans le pays est aussi une zone ou la pratique de l’exploitation minière sauvage est la cause de nombreux décès. Le 2 juillet, un glissement de terrain à coûté la vie à au moins 175 personnes qui cherchaient des fragments de jade dans les montagnes instables formées par les débris. En cause, le manque de surveillance de la part du gouvernement central et de transparence de la part de l’exploitant. Malgré la fermeture de la mine le 30 juin, l’arrêt de l’octroi de nouvelles licences d’exploitation, c’est la levée des sanctions contre le pays en septembre 2016 qui est indirectement responsable de la situation. Le jade birman étant devenu légalement exportable, il attira la convoitise des entreprises étrangères. Bien qu’il soit interdit pour des étrangers de détenir des compagnies, 10 à 15 holdings contrôleraient

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Inde et Chine en Asie du Sud

Le corridor Chine Pakistan comme remède au Covid

La promotion du China-Pakistan Economic Corridor (CPEC) en ses temps de crise économique peut être à la fois une aubaine pour le développement du Pakistan, mais aussi une menace pour sa souveraineté. Pour l’Inde, les infrastructures en construction se situant au Cachemire, le projet est d’ores et déjà condamnable, mais une partie de la société civile pakistanaise s’inquiète de l’emprise de la Chine dans le pays. L’exemple de la dette srilankaise et du piège qu’elle a créé pour l’ile inquiète. Plus de détails sur : https://idsa.in/idsacomments/pakistan-cpec-obsession Mais aussi sur la vision chinoise du projet : https://www.oboreurope.com/fr/cecp-covid-19/

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La Belt Road Initiative au Népal

Émanant du portail officiel de l’OBOR, un récapitulatif des projets sur le territoire népalais. Si la coopération entre la Chine et le Népal remonte à 1956 avec la construction d’infrastructures, Katmandou a longtemps dû louvoyer entre ses deux voisins. Mais le renversement de la monarchie en 2008 et l’instauration d’une constitution mentionnant le non-alignement comme principe directeur ont aidé à clarifier la situation. Même s’il peut subir des pressions indiennes comme en 2015 avec le blocus pétrolier, le Népal autorise désormais plus facilement les investissements chinois afin de développer ses routes, ses chemins de fer et son secteur énergétique, entre autres. Plus de détails sur : https://www.oboreurope.com/fr/obor-au-nepal/

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La Chine sauve le projet de barrage pakistanais

Évoquées dans le Focus sur.. L’eau de l’Himalaya, les difficultés que rencontre le Pakistan pour financer son barrage au Cachemire sont en passe d’être résolues. En mai 2020, les deux pays ont trouvé un accord pour sa construction. Situé dans une zone controversée, dans la partie du cachemire occupé par le Pakistan mais revendiqué par l’Inde, l’aide de la Chine est un message envoyé à Delhi. Impliquant une entreprise chinoise et la Frontier Works Organization (FWO), les ingénieurs de l’armée pakistanaise, le barrage sera détenue à 70% par une entreprise chinoise, China power, et 30% par le FWO. Plus de détails sur : https://idsa.in/issuebrief/chinese-glimmer-pakistan-dam-distress-psingh

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La Belt Road Initiative au Sri Lanka

Émanant du portail officiel de l’OBOR, une présentation des projets de la BRI ainsi qu’un rappel des relations commerciales entre la Chine et le Sri Lanka. Le projet controversé du port d’Hambantota n’est qu’un des éléments que la BRI et ses prêts financent sur l’ile. Développement du réseau routier, de l’aéroport, implantation de centrales thermiques ou d’un centre financier à Colombo font également partie de l’OBOR sur l’ile. Plus de détails sur : https://www.oboreurope.com/fr/relations-sri-lanka-chine-bri/

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Nuages sur le partage des eaux entre Delhi et Dacca

Déjà affecté par les effets du réchauffement climatique (montée du niveau de la mer et cyclones plus dévastateurs), le Bangladesh doit aussi se préoccuper du partage des eaux. Construit en 1975, le barrage de Farakka sur le Gange en Inde avait pour objectif de désensabler le port de Kolkata, mais il a eu pour effet collatéral de réduire l’apport en eau douce pour Dacca ainsi que le flot de sédiments qui forment ses deltas. Un accord entre l’Inde et le Bangladesh en 1996 prévoyait de maintenir un flux plus régulier, mais il ne tenait pas compte des sédiments dont les deltas du Bangladesh avaient besoin. De plus, l’accumulation des sédiments serait la cause des graves inondations que subit l’État indien du Bihar. Conclu pour trente ans, l’accord doit être renouvelé en 2026, tiendra-t-il compte de la question des sédiments ? Plus de détails sur : https://www.orfonline.org/expert-speak/delta-under-siege-towards-the-2026-ganges-water-sharing-agreement-67212/

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